dimanche 27 juin 2010

Un samedi difficile

Aujourd'hui ça été une dure journée pour Raul et moi.  Beaucoup de discussion, de remise en question, etc.  C'est vraiment difficile une relation à distance quand on est au stade où on est présentement.  On veut tellement être ensemble là, avant la relation à distance c'était quelque chose de spécial et de nouveau, maintenant on veut de la réalité et du tangible.  On travaille beaucoup, on est occupés, donc plus irritables, et des fois de petites frustrations s'accumulent, comme n'importe quel couple.  Sauf que discuter et argumenter par webcam sans micro (le sien est brisé), ce n'est pas chose aisée je vous l'assure.  On en est quand même arrivés à un consensus et il n'y a pas de divorce à l'horizon, n'ayez crainte hihihi!  Mais c'est dur d'avoir la chicane mais pas la réconciliation "normale".  C'est juste dur de ne pas avoir ce qu'on veut quand on veut.  Des fois j'ai vraiment mon voyage et je partirais demain matin, fuck les papiers d'immigration pis toute la patente.  Mais je suis une personne foncièrement raisonnable donc je sais que ce n'est pas la bonne façon d'agir.  Faut juste que ça passe.  Love is a battlefield, dixit Pat Benatar dans les années 80.

We are young, heartache to heartache we stand
No promises, no demands
Love Is A Battlefield
We are strong, no one can tell us we're wrong
Searchin' our hearts for so long, both of us knowing
Love Is A Battlefield

You're beggin' me to go, you're makin' me stay
Why do you hurt me so bad?
It would help me to know
Do I stand in your way, or am I the best thing you've had?
Believe me, believe me, I can't tell you why
But I'm trapped by your love, and I'm chained to your side

We are young, heartache to heartache we stand
No promises, no demands
Love Is A Battlefield
We are strong, no one can tell us we're wrong
Searchin' our hearts for so long, both of us knowing
Love Is A Battlefield

We're losing control
Will you turn me away or touch me deep inside?
And before this gets old, will it still feel the same?
There's no way this will die
But if we get much closer, I could lose control
And if your heart surrenders, you'll need me to hold

We are young, heartache to heartache we stand
No promises, no demands
Love Is A Battlefield
We are strong, no one can tell us we're wrong
Searchin' our hearts for so long, both of us knowing
Love Is A Battlefield

mercredi 23 juin 2010

mardi 22 juin 2010

Une relation longue distance

J'aurais jamais cru pouvoir et vouloir vivre une relation longue distance.  C'est sûr que quand on croit hors de tout doute que la personne en vaut la peine et qu'on ne peut juste pas la laisser partir, la réflexion prend une toute autre tournure.  Même si on aime autant, il faut quand même y penser avant de s'engager dans une aventure pareille.  Ce n'est pas tous les jours facile mais on apprend tellement sur soi et sur l'autre.  Certaines personnes peuvent bien dire que je ne connais pas mon mari parce que je n'ai jamais "vécu" avec lui hors d'un contexte de "vacances", reste qu'être en relation webcam et téléphonique et messagerie texte à tous les jours avec quelqu'un, ça nous aide à en apprendre sur plusieurs facettes de sa personnalité sous un angle qui n'est pas commun.  Et ça aide à bâtir une relation solide basée sur la communication (quand les deux sont sérieux bien sûr), ce qui n'est pas aisé même pour les gens qui vivent une relation de couple dite normale.  Ça aide également à apprendre à faire confiance à l'autre dès le départ.  Pour moi, ça représente quelque chose d'important qui m'aide énormément sur le plan personnel, mais c'est une autre histoire.  C'est pour ça que j'ai su assez tôt que je voulais épouser Raul malgré certaines contraintes, parce que tout ce qu'on a vécu jusqu'à date et qui est difficile à comprendre pour les autres nous a donné une force et une capacité d'adaptation que l'on ne connaissait pas auparavant. 

Quand je pense à notre relation, je me dis souvent que rien de ce qui en vaut vraiment la peine n'est facile.  Quand on travaille aussi fort pour quelque chose que l'on désire ardemment, on l'apprécie vraiment plus une fois qu'on l'a.  Toutefois, une relation est toujours un travail en progrès, l'erreur que les gens font est souvent de s'asseoir sur leurs lauriers et de se laisser tenter par le confort d'une routine avec quelqu'un.  En ayant vécu aussi longtemps loin de mon amoureux, j'ai appris et apprends encore que c'est extrêmement valorisant de travailler aussi fort sur un amour comme le nôtre.  Je ne me vois pas avec personne d'autre que lui et ce depuis les tout débuts.

Toutefois, et c'est le but de ce billet, il y a des moments où on se sent plus déprimé et où l'absence se fait sentir plus intensément.  C'est assez simple dans le train-train quotidien de vaquer à ses occupations et de subir l'absence de l'autre, puisqu'on travaille, on prépare les repas, on s'entraîne, on fait son ménage, bref toutes les petites occupations qui doivent être faites et qui parsèment nos pensées.  Mais, quand on s'arrête, qu'on aurait envie de lui jaser face à face, de lui raconter une anecdote du bureau à laquelle on vient de penser, de lui donner un baiser ou un câlin juste parce que, ce sont toutes ces petites choses qui peuvent rendre triste ou découragé, juste parce qu'il n'est pas là.  Il y a des hauts et des bas et présentement, je suis plutôt dans un bas, alors c'est pourquoi j'avais envie d'en parler.  Des fois j'ai l'impression d'être toute seule dans ma situation et que personne d'autre ne peut comprendre, mais est-ce si important que les autres comprennent?  Au fond, pas vraiment.  J'essaie de me recentrer sur le positif, ça va être bientôt fini, ça aide à rendre plus forte, j'ai tellement cheminé en 15 mois, etc.  Mais quand on a le blues, on a le blues, faut que ça passe, c'est tout.

dimanche 13 juin 2010

Déménagement chez maman

Quand Raul et moi avons pris la décision que c'est moi qui irait le rejoindre en Cali et non l'inverse, j'ai dû changer beaucoup de mes plans déjà préétablis.  Par exemple, vu qu'on s'était dit que lui viendrait ici, j'avais loué un appartement près de mon travail et acheté des électroménagers neufs, entre autres.  Mais avec un déménagement en Cali, j'ai dû songer à me départir d'à peu près tout, puisque de déménager le tout aurait coûté quelques milliers de dollars que je ne voulais pas dépenser.  Comme je voulais aussi économiser le plus possible avant d'aller là-bas, j'ai demandé à ma chère mère si elle acceptait de récupérer la garde de sa grande fille pour environ 3 mois (hihihi!), ce qu'elle s'est empressée d'accepter évidemment.  J'en suis très heureuse parce que je vais tellement m'ennuyer lorsque je serai partie, ça va me faire du bien de passer ces mois avec elle.  La vente de mes meubles s'est déroulée au-delà de mes espérances (il me reste toujours un lit simple pour les intéressés!), et je me départis de tout ce qui n'est pas "le strict minimum".  Une chance que je ne suis pas une "gardeuse", c'est assez facile de choisir mes vêtements et objets à apporter.  Le 24 juin approche, c'est ma date officielle de déménagement chez maman.  Le temps passe vraiment vite quand j'y pense.  Une chance parce que je m'ennuie tellement de Raul!  Mais l'été va se dérouler très rapidement et j'espère avoir le temps de faire tout ce que je veux faire avant de partir.